Il a reçu le titre de MEILLEUR OUVRIER DE FRANCE, il fait partie des PLUS GRANDS ARCHETIERS EUROPÉENS et il est RECONNU MONDIALEMENT dans plus de 40 pays comme les États-Unis, l’Argentine, la Croatie ou l’Allemagne.
Vous précisez « Je vais de la scierie à la salle de concert en velours », pouvez-vous nous expliquer votre métier ?
Comme la lutherie, l’archeterie fait partie de la facture instrumentale et de l’artisanat d’art. Je fabrique des archets et plus précisément des archets de quatuor.
Un archet est composé de bois de pernambouc pour la baguette, d’ébène pour la hausse et de métaux précieux pour le bouton. On compte près de 80 heures pour fabriquer un archet, avec des étapes variées comme le sciage, le rabotage, la soudure, l’orfèvrerie, la tabletterie ou le polissage.
Quelle est la particularité de votre métier et les 3 mots qui le décriraient ?
Il n’existe pas d’école d’archetier ; la connaissance et le savoir-faire se transmettent de maître à élève dans un atelier. Chaque archet est unique, créé sur mesure et avec des matières nobles. Il ne peut être fabriqué qu’artisanalement.
C’est un métier qui s’exerce à petite échelle (avec minutie et précision) et qui exige l’obsession de l’excellence ; en 3 mots : rigueur, ténacité et patience.
Qui sont vos clients ?
Des musiciens en études supérieures ou professionnels et des amateurs souhaitant un archet de haute facture. Trois éléments influencent la fabrication de l’archet : leurs attentes, leur personnalité et leur façon de jouer.
Quel est « votre secret » pour perdurer en tant qu’archetier ?
La passion de la musique très certainement.
Qu’est-ce que vous appréciez ici, territoire où vous fabriquez ?
La beauté des paysages et la tranquillité.
« Encourageons les nouvelles générations à la découverte de la musique et à la pratique musicale »
« Préservons la beauté et conservons nos richesses »