5ème et 6ème générations de l’entreprise familiale, ils produisent et vendent en direct leurs légumes et fruits, depuis plus de 20 ans, près du canal du Nivernais.
Pouvez-vous nous expliquer votre métier ? Comment est venue l’idée d’ouvrir votre magasin ?
Depuis ses débuts, l’exploitation est spécialisée en production de céréales et bovins. Nous avons créé l’atelier maraîchage dans les années 2000. Nous voulions être au contact des consommateurs et assurer la traçabilité de nos produits.
Quelles sont les particularités de votre métier et du Moulin de la Forêt ?
Exercer « avec du vivant » qui nécessite une constante adaptation pour les trois ateliers : la production, la récolte et la gestion du magasin. Le Moulin de la Forêt est situé au bord du canal du Nivernais et aux portes de Clamecy. Labélisé « Bienvenue à la ferme », « J’veux du local » et « La belle Nièvre », nos légumes et nos fruits sont issus de l’agriculture biologique.
Quels produits vendez-vous et qu’est-ce que vos clients apprécient ?
Sur l’année, nous proposons une trentaine de légumes et fruits (tomates, salades, épinards, melons, framboises…), des produits locaux (vin, terrines, fromages, huiles, farine…) issus d’une quarantaine de collègues nivernais et la création de paniers cadeaux. Nous sommes aussi partenaires de restaurants et magasins locaux. Nos clients citent principalement le goût, la fraîcheur, la qualité et le prix.
Quel est « le secret » pour perdurer depuis 6 générations ?
La passion du métier et du territoire, la rigueur, l’adaptabilité, l’écoute et les belles rencontres.
Avez-vous d’autres idées d’avenir liées à votre métier ?
Pourquoi pas créer un partenariat avec les comités d’entreprise locaux ou même développer des projets qui donneraient plaisir à cuisiner des produits de qualité à moindre coût.
« Malgré les difficultés rencontrées, je reste passionné par notre métier et ce territoire. Je crois en l’attractivité et au dynamisme de notre jolie région. » Grégoire MASSON
« À travers notre boutique, notre volonté est de promouvoir les circuits courts et la richesse culinaire de notre région et également créer du lien entre gastronomie et tourisme. » Marie-Claude MASSON
